Hypocrisie: le Conseil d'Etat autorise le porno pour les mineurs
Alors que les gouvernements successifs imposent l' "éducation sexuelle" soi-disant pour éduquer les enfants qui sont confrontés au porno trop jeunes, qu'a fait le conseil d'Etat? Il a autorisé l'accès aux scènes sexuelles non simulées pour les mineurs. D'un côté on permet de pourrir le crâne des enfants, d'un autre on prétexte de ce pourrissement par le porno pour développer le délire de l' "éducation sexuelle".
Le fait que le porno soit consommé massivement par des mineurs, de plus en plus jeunes et de manière de plus en plus frénétique, et l'argument massue utilisé par les autorités pour légitimer l' "éducation sexuelle" dès la maternelle. La logique est la suivante: il faut contrebalancer ces images trash en leur expliquant ce qu'est vraiment la sexualité et le vrai rapport à l'autre.
La soi-disant crainte du porno
A cela, deux remarques:
Pourquoi ne pas rendre payant l'accès à tout contenu porno? Les enfants n'ayant pas de carte de crédit, cela devrait grandement limiter la casse. Mais comme par hasard, de cela il n'est pas question.
L'"éducation sexuelle" n'a pas grand chose avec ce mythe angélique de l'apprentissage de l'amour romantique. Non, comme on l'a vu, il s'agit bien de leur expliquer la sexualité de manière "complète", avec les différentes pratiques, tout en abordant lourdement les questions de "genre", avec un zeste de respect de l'autre, des "droits humains" et de prévention contre les abus sexuels.
Autre fait amusant: alors qu'on dénonce le fait que les enfants fassent leur "éducation sexuelle avec le porno", on ne se gêne pas pour laisser des stars du porno s'exprimer sur ladite "éducation sexuelle".
Quand le porno est favorisé par le ministère de la Culture
C'est un décret qui a peu fait parler de lui: en 2017, la ministre de la Culture de flamby, Audrey Azoulay, a signé un décret autorisant l'accès des mineurs aux scènes de sexe réelles dans les salles de cinéma.
Cela, suite à un rapport remis par la commission de classification des œuvres cinématographiques, intitulé : "La classification des œuvres cinématographiques relative aux mineurs de seize à dix-huit ans".
En gros, il est écrit que l'interdiction des scènes de sexe pour les mineurs de 16 à 18 ans n'est pas justifiée aujourd'hui, en raison des "changements de mœurs et de mentalités" et au nom du business de l'industrie du cinéma.
Le décret a été plus loin, supprimant la notion de "sexe non simulé" des interdictions aux mineurs. Il a été attaqué devant le Conseil d'Etat, qui n'a rien trouvé à redire.
Alors qu'auparavant, toute scène de sexe "réelle" entraînait l'interdiction du film aux mineurs, les scènes pornos sont donc autorisées, s'il y a un "parti pris esthétique" ou un "procédé narratif" particulier.