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Le Haut Conseil à l'Egalité milite pour l'"éducation sexuelle" version OMS

En juin dernier, le Haut Conseil à l'Egalité a publié un rapport sur "l'éducation à la sexualité". On y lit les poncifs habituels, ceux que l'on retrouve dans les "Standards de l'OMS pour l'éducation sexuelle", ou dans la "Déclaration des droits sexuels" de l'IPPF, le planning familial international. A savoir que "les jeunes" sont des êtres sexuels et que l'école a pour rôle de les éduquer dans ce domaine.




Revenons rapidement sur ce document dans lequel tout n'est pas à jeter, mais qui a clairement pour but d'accélérer l' "éducation à la sexualité" dans l'enseignement. Voici quelques-uns des points principaux:

  • Au nom de l'égalité entre les sexes, ce document cherche à imposer et à développer l'enseignement de la sexualité auprès des "jeunes", c'est-à-dire les enfants dès la maternelle, et les ados.

  • Le HCE dénonce "la société toute entière qui manifeste des blocages sur ce sujet" (l' "éducation sexuelle). Et d'ajouter que " On observe en effet en France une difficulté à reconnaitre la sexualité des jeunes et à en parler de manière sereine et équilibrée. Le déficit de cette reconnaissance sociale se traduit notamment par une approche de la sexualité des jeunes le plus souvent sanitaire, restrictive et moralisatrice". On en conclut que l'approche du HCE n'est ni sanitaire, ni restrictive, ni moralisatrice, et rejoint donc le délire Kinsey/OMS/Planning familial.

  • Le HCE réclame un "plan d'urgence" avec 4 priorités, afin de développer l' "éducation sexuelle":

Priorité 1 : Mieux connaitre et reconnaitre la sexualité des jeunes ;

Priorité 2 : Renforcer de manière ambitieuse la politique interministérielle d’éducation à la sexualité ;

Priorité 3 : Organiser, financer, évaluer et renforcer la visibilité de l’action de l’Éducation nationale en matière d’éducation à la sexualité ;

Priorité 4 : Responsabiliser les espaces-clés de socialisation des jeunes hors-école pour prendre en compte leurs parcours de vie.

  • Le HCE prévoit aussi d'accroître la propagande dans le domaine de l' "éducation sexuelle" en s'appuyant sur Internet, mais aussi sur la radio et sur France Télévisions avec un "programme court au ton humoristique à une heure de forte audience sur le thème de la sexualité des jeunes,destiné à la fois aux jeunes et à leurs familles, et sensibiliser les chaines destinées aux enfants".

  • Le HCE réclame " Une éducation à la sexualité intégrée (dans et hors du cadre scolaire), globale (ne se limitant pas à aux aspects physiques et à la reproduction) et positive (prenant en compte la sexualité dans le cadre d’une relation égalitaire et comme source de plaisir)"

  • Le HCE affirme que "Dans une étude mondiale menée dans 48 pays et parue en 2015, l’UNESCO souligne que, contrairement aux idées reçues, "il est prouvé que l’éducation sexuelle n’entraîne pas [comme on le pense souvent] une plus grande précocité de l’activité sexuelle". Or, il se trouve qu'une étude récente menée en Angleterre et au Pays-de-Galles montre clairement que les coupes dans les programmes d'éducation sexuelle ont entraîné une baisse de moitié des grossesses précoces chez les adolescentes. Et donc, de certains comportements à risques.

  • Le HCE rappelle que l' "éducation sexuelle" doit être "adaptée à l'âge", c'est-à-dire que des enfants très jeunes doivent y avoir droit, et ne pas porter de "jugement de valeur", ce qui interroge par rapport à certaines pratiques comme la pédophilie ou la zoophilie. Doit-on présenter ces tendances comme étant acceptables ?

  • Alors que l'Education nationale est indigente, les classes surchargées, les programmes réduits comme peau de chagrin, le HCE réclame des moyens humains et financiers spécifiques pour l' "éducation sexuelle".

  • Le HCE recommande comme support pédagogique le site "onsexprime.fr", qui n'est absolument pas adapté à l' "éducation sexuelle" des jeunes, et banalise des pratiques comme l'inceste, les rapports sexuels très jeunes, la sodomie et j'en passe. Il recommande aussi le programme norvégien Pubertet, à destination des enfants et diffusé sur une chaine publique (pourtant censuré par Youtube pour les moins de 18 ans). Au sujet dudit programme, qui est particulièrement cru, le HCE écrit: "ll est nécessaire que les chaînes publiques françaises s’inspirent d’un tel modèle, afin de libérer une parole décomplexée sur la sexualité, d’informer de façon massive les jeunes, et d’apporter un nouvel outil aux parents sur le sujet".

 

On trouve cependant une chose intéressante dans ce rapport: la critique de deux guides conçus en 2004 par EduScol, qui fournit aux enseignants du matériel et des conseils pédagogiques. A savoir:


==> Le guide de formation des formateurs, jugé "caduque et inacceptable".

Destiné aux formateurs de l’Éducation Nationale, ce guide aurait "une approche contre-productive voire dangereuse de l'éducation à la sexualité", pour plusieurs raisons selon le HCE:

- La sexualité serait uniquement vue sous l'angle de la reproduction

- Une sorte de sexisme moyenâgeux qui sépare clairement le rôle des femmes et celui des hommes, ce qui en effet est absolument rétrograde.

- Une vision hétéronormée de la sexualité.


==> Le guide d'intervention, destiné aux éducateurs en milieu scolaire.

On peut y lire moult clichés, tels que "Les filles semblent attacher une plus grande importance à la relation amoureuse, alors que les garçons paraissent davantage préoccupés par une approche plus“technique”".

Là encore, l'approche est résolument sexiste. On n'y évoque jamais la lesbophobie, et l'homosexualité est à peine abordée.


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