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Quand l'éducation sexuelle et les droits sexuels zappent la protection des mineurs


Tentons de comprendre ce qui se cache derrière la "Déclaration des droits sexuels" promue par le Planning Familial International (IPPF), mais aussi par l'association mondiale pour la santé sexuelle, qui regroupe le milieu de la sexologie et a rédigé sa propre déclaration, par l'institut Kinsey, et finalement par l'Organisation Mondiale de la Santé. Parce que cette déclaration garantit surtout le "droit" des mineurs à avoir des rapports sexuels avec des pédophiles...



En lisant cette "déclaration des droits sexuels", relativement courte, la première chose qui vient est un grand mal de crâne. Les formulations sont tordues, floues, et plus on relit certaines phrases, moins on les comprend. Au final, cette "Déclaration des droits sexuels" de l'IFFP garantit surtout les droits des pédophiles. En tout cas, au fil des 36 pages jamais on ne nous dit que les enfants, mineurs, doivent être protégés de la sexualité adulte. Jamais non plus on ne précise que les "droits sexuels" ne sont pas applicables aux pédophiles.


Idem dans plusieurs autres textes du même acabit, qui prônent l'éducation sexuelle dès le plus jeune âge, réclament la mise en place de "droits sexuels", évoquent la notion de "consentement" des "jeunes", mais oublient de parler de protection des mineurs et de prévention des abus sexuels contre les mineurs. Quand aux pédophiles, on ne nous précise jamais si les droits sexuels revendiqués leur sont applicables.


S'il s'agit d'un oubli, il est récurrent et doit être comblé au plus vite. S'il ne s'agit pas d'un oubli, il faut comprendre quel est le but poursuivi par cette propagande. Dans les deux cas, nous sommes face à un glissement, avec une perception de plus en plus sexualisée des enfants y compris très jeunes, et qui correspond parfaitement à la rhétorique développée par les associations de pédophiles.



La discrète et constante propagande pédophile



On a déjà évoqué ici le délire de l'ONU pour promouvoir la masturbation à l'école, on a parlé de la justice totalement inopérante, des fans du SAP, ce syndrome d'aliénation parentale qui sert de gilet pare-balles aux pédophiles envoyés devant les tribunaux, de la mobilisation médiatique pour défendre Polanski...


Tout cela et bien plus contribue à cette propagande menée discrètement par des lobbys pro pédophiles, dont le but ultime est que l'on considère que les enfants, y compris très jeunes, sont aptes à avoir des relations sexuelles avec des adultes.


Aujourd'hui, les associations de pédophiles sont mises au pilori par l'opinion publique, alors ce lobby intègre d'autres groupes respectables, comme certaines associations LGBT ou des associations de masculinistes. La propagande pédophile passe également, comme on l'a déjà vu, sous le masque de pseudo recherches scientifiques: les fameux "syndrome des faux souvenirs" d'Underwager et "syndrome d'aliénation parentale" de Gardner illustrent cela parfaitement.


Pour y parvenir, rien de tel que le biais de l' "éducation sexuelle", mais dans une version assez proche du délire des années 70 qui revient beaucoup à la mode, c'est-à-dire en "sexualisant" les enfants, en leur prêtant des comportements sexuels alignés sur ceux des adultes. Le ministère de la Santé a donné le ton dès 2009 avec un site intitulé onsexprime.fr, destiné à répondre à toutes les questions que les jeunes de plus de 12 ans se posent, et même à celles qu'ils ne se posent pas, d'ailleurs.


On trouve sur ce site des choses assez incroyables, notamment dans les commentaires laissés par le modérateur du site. Bien que certaines limites soient rappelées, les réponses banalisent des pratiques telles que l'inceste entre cousins ou le visionnage de pornographie (je souligne que le site s'adresse bien aux ados dès 12 ans), et cautionne les relations sexuelles entre mineurs n'ayant pas atteint la majorité sexuelle.


Le site a été complètement revu en 2012, devenant manifestement plus offensif dans la manière d'aborder les choses.


Dans un ouvrage qui vient tout juste d'être publié sur Amazon, "L’imposture des "droits sexuels" ou la loi du pédophile au service du totalitarisme mondial", Ariane Bilheran analyse très bien la rhétorique perverse de cette "éducation sexuelle" qu'on retrouve sur le site du gouvernement, mais aussi dans la déclaration des droits sexuels de l'IPPF, sur laquelle on va revenir.



Le lobbying de l'OMS pour une "éducation sexuelle" orientée



J'avais déjà évoqué un document paru en français en 2013, publié par le Bureau régional pour l'Europe de l'Organisation Mondiale pour la Santé, émanation de l'ONU, qui s'appelle modestement "Standards pour l'éducation sexuelle en Europe - Un cadre de référence pour les décideurs politiques, les autorités compétentes en matière d'éducation et de santé et les spécialistes".


Ce truc est édifiant. Il reprend largement la déclaration des droits sexuels de l'IPPF, mais va encore plus loin en faisant des recommandations pour que les Etats membres mettent en place des cours d'éducation sexuelle, où on va expliquer à des gamins de 0 à 4 ans qu'ils ont "le droit de refuser si l’expérience ou le ressenti n’est pas plaisant", mais on leur apprendra aussi de 4 à 6 ans "le plaisir et la satisfaction liés au toucher de son propre corps, la masturbation enfantine précoce, la découverte de son propre corps et de ses parties génitales" (p.42).


Je ne vais pas m'étaler sur ce texte, mais je conseille à tous les parents de lire parce qu'il s'agit là des programmes scolaires qui seront infligés par l'Education Nationale dans 5 à 10 ans au grand maximum. Car les rédacteurs de ce texte ont pour objectif qu'il soit mis en oeuvre dans les politiques publiques.


On est même en train de former dans les universités les premiers professionnels en "santé sexuelle et droits humains", puisque les deux concepts sont de plus en plus étroitement liés. S'il s'agit d'une bonne chose en ce qui concerne l'homosexualité, le fait de concevoir des "droits sexuels" inaliénables s'avère problématique quand les pédophiles ne sont pas clairement écartés de l'exercice d'une partie de leurs "droits sexuels", à savoir agresser des mineurs.


L’initiative des Standards pour l’éducation sexuelle a été lancée en 2008 par le Bureau régional de l’OMS pour l’Europe et développée par le Centre fédéral allemand pour l’éducation à la santé (Bundeszentrale für gesundheitliche Aufklärung BZgA), un centre OMS de santé sexuelle et reproductive. Mais à cette même époque, d'autres initiatives comme la déclaration des droits sexuels de l'IPPF, ou celle de l'association mondiale de sexologie, étaient aussi mises en place. Et aujourd'hui, tous ces textes sont en passe d'être concrétisés.



La "déclaration des droits sexuels" de l'IPPF



En 2008, le Planning Familial d'Europe a pondu sa "déclaration des droits sexuels", conçue par une commission composée de "volontaires et de membres du personnel des six régions de l’IPPF, ainsi que d’experts de renommée internationale en matière de santé et de droits sexuels et reproductifs". Nous avons donc un groupe de spécialistes, tous issus du domaine des "droits sexuels". Pas de pédopsychiatres, ni de victimologues apparemment.


Ce texte, qu'on trouve après quelques recherches dans sa version longue, est parfaitement indigeste. Il se présente comme une série de recommandations, que les pouvoirs publics sont censés mettre en oeuvre, destinée à garantir les "droits sexuels" et "reproductifs" (contraception et avortement) de toutes les "personnes" sans discrimination en fonction de l'âge, des orientations sexuelles etc.


Étrangement, on parle de "jeunes", de "personnes", sans jamais rappeler qu'en dessous de l'âge de la majorité sexuelle, un mineur (terme jamais employé dans le document) n'a pas le consentement en matière sexuelle. Cette notion de "jeune" est très floue, et quand le terme "enfant" est employé, c'est presque systématiquement pour rappeler qu'il a des "capacités évolutives" et qu'il peut donc consentir à des actes sexuels, y compris avec des adultes.


Voici un exemple de l'utilisation de cette expression de "capacités évolutives de l'enfant", qui laisse la porte ouverte à des dérives évidentes:


==> Principe 2: "Les droits et protections garantis aux personnes de moins de dix-huit ans diffèrent des droits des adultes et doivent tenir compte des capacités évolutives de chaque enfant à exercer ses droits pour son compte"

Le fait que les enfants aient des "capacités" évolutives peut aussi leur permettre, si on lit bien, de signer des contrats:


"Toute personne doit pouvoir bénéficier de la capacité légale et des mêmes opportunités d’exercer ladite capacité, et de droits égaux à signer des contrats et gérer des biens et doit être traitée avec égalité dans toutes les étapes de la procédure devant un tribunal, ce en tenant pleinement compte des capacités évolutives de l’enfant", nous précise l'article 1. Parle-t-on de contrats de mariage? De contrats d'affaires?


Et quand on lit la phrase suivante, doit-on considérer que l'enfant est une "personne"?: "Toute personne a le droit à l’autonomie sexuelle et doit pouvoir prendre des décisions concernant sa sexualité, son comportement et son intimité sexuelle sans immixtion arbitraire". Les enfants sont-ils des "personnes" (d'autant que la déclaration des droits sexuels interdit la "discrimination par l'âge")? Et les pédophiles eux, sont-ils des "personnes"?



On ne va pas faire ici une analyse de texte exhaustive car tout est à l'avenant. Au final, jamais on ne précise que les "droits sexuels" ne s'appliquent pas aux pédophiles, ni que les mineurs doivent être protégés de la sexualité adulte car ils n'ont pas le consentement. Rappelons que la notion de mineur a été créée en droit à la fin du XIXe siècle, afin de protéger les enfants de la violence de leur famille et de la société adulte.


On considérait alors que les mineurs sont d'abord conditionnés par leur environnement, qu'ils n'ont pas le discernement suffisant pour être jugés comme des adultes, pour s'engager dans l'armée, pour voter, pour signer des contrats, justement.

Ces lois ont été une grande avancée en termes de protection des mineurs, et des gens comme sarkoléon, les rendant pénalement responsables de plus en plus jeunes, reviennent sur ces acquis.


Certes les enfants ont des "capacités évolutives". C'est heureux, sinon ils ne parleraient jamais, ne marcheraient jamais, bref ils resteraient à l'état de nourrisson. Mais à partir de quel âge un enfant/ un jeune est-il suffisamment armé pour ne pas être victime de la manipulation d'un adulte, qui plus est un prédateur sexuel? Cela n'est évidemment jamais précisé dans ce texte dont on peut, à force, se demander si des pédophiles n'ont pas participé à sa rédaction.


Car qui est inquiétant dans cette "déclaration", c'est qu'elle répond exactement à la demande d'organisations pro pédophiles telles que la moribonde NAMBLA (North America Man Boy Love Association), qui dit militer pour les droits des enfants à décider quand et avec qui ils développent une sexualité.


On ne sera pas étonnés de constater que parmi les soutiens financiers de l'IPPF, on trouve diverses fondations, comme la fondation Bill & Melinda Gates (3,6 millions de dollars en 2015), la fondation Ford (405.000$) ou encore la fondation MacArthur (350.000$), en plus de quelques millions de la part de l'ONU, de l'Europe et autres Etats notamment européens.


Je renvoie aussi pour cette déclaration à l'analyse d'Ariane Bilheran, qui constate que les "droits sexuels" dont il est question ne sont pas définis clairement, que beaucoup de flou entoure les concepts mentionnés dans ce texte, et que rien n'évoque la protection des mineurs par rapport à la sexualité adulte.


"Le mot " jouir" est répété 27 fois dans cette déclaration contre 0 pour les mots "mineurs" et "pédophile" ou "pédocriminel"", relève-t-elle par exemple et je trouve que cela résume assez bien le problème principal découlant du texte.


Un autre problème (mais il y a en a quelques-uns) pointé par Ariane Bilheran est contenu dans le "principe 1" de la déclaration, à savoir que "La sexualité est un aspect de la vie humaine et sociale qui fait intervenir le corps, l’esprit, la politique, la santé et la société". Vous avez bien lu: la sexualité est donc une chose publique et même politique. Et d'après ce texte, la "sexualité" des enfants/jeunes/personnes est aussi une chose qui doit être gérée par la politique.



L'éducation sexuelle, ou comment sexualiser les enfants


On notera aussi qu'une des anciennes présidentes de l'IPPF, le Dr Mary Cameron, a quitté l'IPPF pour fonder en 1964 SIECUS (Sex Information and Education Council of the U.S, Inc.), une organisation basée dans le Delaware, un paradis fiscal.


SIECUS a lancé une campagne de récolte de dons pour ouvrir des Parent Learning Centers, afin d'y apprendre aux parents leur sexualité et celle de leurs enfants. Selon elle, les enfants sont "des êtres sexuels" dès leur naissance alors que leurs parents sont le reflet "d'une société sexophobe". Pour Calderone [1], cepdendant, ils reçoivent tout au long de leur enfance une "éducation sexuelle". D'ailleurs, l' "éducation sexuelle" était son grand combat, déjà dans les années 60 quand elle a rejoint l'association du planning familial, en utilisant comme porte d'entrée la contraception et l'éducation à la reproduction. SIECUS avait également pour but de former les enseignants, médecins et autres professionnels au fait que la sexualité fait partie intégrante de l'éducation.


Par ailleurs, le fondateur et patron de Play Boy, Hugh Hefner, a consacré le tout premier don de sa "Play Boy Foundation" à la création d'un "bureau de recherche" au SIECUS, à la fin des années 60. L'épidémie de SIDA a ensuite permis de développer une éducation sexuelle un peu plus poussée auprès des jeunes, dès le collège parfois.


Calderone a parcouru des dizaines de milliers de kilomètres à travers le monde pour exposer ses vues en matière d'éducation sexuelle, notamment sur la pornographie ("la pornographie ne créé pas de crime. Son absence, si", a-t-elle déclaré d'un ton péremptoire. On pourrait répondre à cette assertion basée sur des présupposés discutables sur des pages et des pages, mais passons).



L'institut Kinsey



Une grande partie des délires que l'on vient d'évoquer, si pas tous, sont également portés par l'institut Kinsey, fondé en 1947 et hébergé à l'université de l'Indiana pour mener des "études" sur la sexualité, le "genre" et la reproduction.


On ne va pas revenir sur qui était Alfred Kinsey, qui organisait des viols d'enfants de tous âges, et cela de manière répétée, pour déterminer quand ils ont un orgasme. Comme cela ne venait pas, Kinsey demandait de multiplier les viols. Kinsey se voulait le spécialiste de la "sexualité infantile", et il considérait la pédophilie comme une simple "orientation sexuelle", qui par conséquent devait être respectée.


Lors de ses "enquêtes" sur la sexualité, Kinsey choisissait comme témoins des prostitués et repris de justice (parmi lesquels des violeurs et/ou des pédophiles), si bien que ses échantillonnages ont été rapidement mis en cause, et l'objectivité de ses recherches avec. Ce type était juste un dingue, mais il représente encore LA sommité mondiale en matière de sexualité. Mentionnons aussi que si Kinsey a eu autant de succès, c'est parce qu'il avait le soutien de lobbys comme la fondation Rockefeller.


Autant dire qu'il n'y a rien d'étonnant à l'ambiance lamentable de cette époque en matière de sexualité. Ni à ce que les lobbys pédophiles comme le Paedophile Information Exchange anglais qui militait pour la majorité sexuelle à 3 ou 4 ans, fassent régulièrement référence aux délires de Kinsey et de ses amis.


En 2014, le conseil économique et social de l'ONU a reconnu l'Institut Kinsey comme étant un organisme consultatif. C'est-à-dire qu'il participe aux débats du conseil économique et social "ECOSOC" pour les sujets qui l'intéressent.


D'après certains, cette reconnaissance serait basée sur des déclarations mensongères des représentants de l'Institut Kinsey [2]. L'IPPF, le planning familial international, a été quant à lui reconnu dès 1973 comme organisme consultatif.


Pour l'instant, les recommandations de l'ONU, via l'OMS, en matière de "droits sexuels" restent assez sommaires. Mais une tendance se dégage tout de même clairement.


On a une définition de 2006, qui reste floue et qui n'intègre pas la notion de mineur ou de pédophilie: "La santé sexuelle est un état de bien-être physique, mental et social dans le domaine de la sexualité. Elle requiert une approche positive et respectueuse de la sexualité et des relations sexuelles, ainsi que la possibilité d’avoir des expériences sexuelles qui soient sources de plaisir et sans risque, libres de toute coercition, discrimination ou violence".


On retrouve les grandes lignes de la déclaration de l'IPPF. Plus précisément, les "droits sexuels" selon l'OMS consistent aux droits:


• de demander, d’obtenir et de transmettre des informations ayant trait à la sexualité;

• à une éducation sexuelle;

• au respect de son intégrité physique;

• de choisir son partenaire;

• de décider d’avoir une vie sexuelle active ou non;

• à des relations sexuelles consensuelles;

• à un mariage consensuel;

• de décider d’avoir ou de ne pas avoir d’enfants, au moment de son choix;

• d’avoir une vie sexuelle satisfaisante, agréable et sans risque.



L'association mondiale de santé sexuelle


Dans l'arsenal de la propagande en matière de "droits sexuels", dont découle une certaine vision de l' "éducation sexuelle", il y a aussi la "déclaration des droits sexuels" de l'association mondiale de santé sexuelle, où l'on retrouve les mêmes ingrédients que dans les documents précédents. Par exemple, cette bonne intention de "non discrimination", dont voici la définition:


"l’égalité et la non-discrimination sont au fondement de la protection et de la promotion des droits de l’Homme dans leur ensemble, et qu'elles incluent le refus de toute distinction, exclusion ou restriction fondées sur la race, l’origine ethnique, la couleur de peau, le sexe, la langue, la religion, les opinions politiques ou toute autre opinion, ainsi que sur l’origine nationale ou sociale, la propriété, le statut de naissance ou tout autre statut incluant les handicaps, l’âge, la nationalité, le statut conjugal ou familial, l’orientation et l’identité sexuelles, l’état de santé, le lieu de résidence, et la situation économique et sociale".


J'ai mis en gras deux éléments qui posent problème:


> La non discrimination en fonction de l'âge revient à donner à des enfants des "droits sexuels", ce qui présuppose un consentement. Cela veut-il dire que les enfants ont le droit de "choisir" un partenaire sexuel?

> La non discrimination selon l'orientation sexuelle pose aussi question: quid des pédophiles ou des zoophiles? On aurait pu préciser que ces droits s'appliquent pour toutes les orientations sexuelles tant que les pratiques ont lieu entre adultes consentants. Mais jamais on ne précise cela dans ces textes, qui pourtant se veulent exhaustifs.


Encore une fois, il serait long de décoder tout le texte, et il s'agit des mêmes axes d'attaque que les autres documents. L'un de ces axes communs est l'éducation sexuelle, certains disent concrète, ici on dit "complète" et dès l'enfance: "Chacun a le droit à l’éducation et à une éducation sexuelle complète. Une éducation sexuelle complète doit être adaptée à l’âge de l’enfant, scientifiquement exacte, respectueuse des différences culturelles, fondée sur les droits de l'Homme, l’égalité des genres, et sur une approche positive de la sexualité et du plaisir."

No comment.


Cette "world association for sexual rights" (WAS), sous l'url www.worldsexology.org, regroupe diverses fédérations de sexologues et de sexologie, ainsi que des associations de promotion de l'éducation sexuelle à travers le monde.



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On voit bien que nous sommes face à une sorte de rouleau compresseur de marketing autour de l'éducation sexuelle, avec divers lobbys qui n'ont manifestement pas pour priorité de prévenir les abus sexuels contre les mineurs. Malgré les bonnes intentions affichées et revendiquées, le fond de ces "déclarations", qui sont suivies de conférences, formations et autres groupes de travail sur la thématique, pose problème à ce niveau. Aucune précaution particulière pour les mineurs n'est mise en avant dans ces recommandations, et le cas des pédophiles n'est pas traité à part. Pire: ceux qui osent remettre en question cette propagande sont systématiquement traités d'extrémistes, de complotistes et autres compliments, sans jamais accepter de débat sur le fond.


Par ailleurs, on doit aussi s'interroger sur la forme d' "éducation sexuelle" qui est recommandée, surtout quand on prend connaissance des "standards" de l'OMS en la matière. Veut-on finalement une information explicite, voir même pratique, dès le plus jeune âge?


 

[1] Calderone, née en 1904 et décédée en 1998, était la fille d'un photographe célèbre, Edward Steichen. En 1939, son second mari a été haut fonctionnaire à l'OMS. Elle a rejoint la Planned Parenthood Federation of America en 1953.


[2] Parmi les reproches, l'Institut Kinsey aurait déclaré devant l'ONU qu'il n'était pas un organisme de lobbying, qu'il était un organisme de recherche, qu'il promeut une sexualité responsable, et qu'il travaille pour améliorer la santé sexuelle.

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